
Afrique du sud: Mandat d'arrêt contre Grace Mugabe
Un mandat d'arrêt a été lancé contre l'ex-première dame du Zimbabwe Grace Mugabe. Une affaire d'agression en 2017 vis-à-vis d'une mannequin sud-africaine à Jouhannesburg refait surface.
Le 19 décembre, la police sud-africaine a annoncé qu'un mandat d'arrêt a été lancé à l'endroit de l'ex-première dame du Zimbabwe Grace Mugabe. En effet, il lui est reproché d'avoir agressé physiquement une mannequin sud-africaine en 2017 à Johannesburg. Le porte-parole de la police sud-africaine Vishnu Naidoo s'est exprimé à cet effet auprès de l'Agence française de presse (AFP). Au vu de ses propos, la demande a été faite devant les jurictions compétentes. Un accord favorable a été émis avec pour conséquence ce mandat d'arrêt lancé contre la première dame.
Le mandat d'arrêt a été mis en exergue le 13 décembre dernier par le tribunal de Randburg de Johannesburg. Les accusations portées sur Grace Mugabe font état d'agression, coups et blessures vis-à-vis de la mannequin sud-africaine Engels. La même source relate que les procédures dictées par Interpol sont prises en considération dans cette affaire. Connaissant sa méthode de travail, la probabilité d'obtenir justice n'est pas à écarter. Du côté de la victime et ceux qui défendent sa cause, la nouvelle a été prise avec beaucoup d'engouement.
Grace paye-t-elle le prix d'un acte du pouvoir ? Quelles sont les raisnons qui l'auraient pousser à agir ainsi? L'ex-première dame est pointée du doigt du fait d'avoir porté main à une mannequin. Elle aurait frappé cette dernière avec une ralonge électrique dans un hôtel de luxe des affaires de Sandton. Aussi, apprend-t-on toujours de ladite source que la victime aurait subit des coupures au front et à l'arrière de la tête.
Bénéficiant de l'immunité diplomatique à l'époque en partie à cause de son époux Robert Mugabe, l'ex-première dame avait échappé aux mailles de la justice sud-africaine. Elle avait ainsi regagné son pays le Zimbabwe. Elle ne s'attendait certainement pas à ce revers de la médaille ? La place occupée à l'époque auprès de son époux lui offrait le "diamant sur un plateau en or". Les procedures sont enclanchées, le mandat d'arrêt est lancé. Reste à savoir s'ils trouveront un écho favorable. L'avenir nous en dira davantage.
Romuald
Commentaire sur l'article